17. Trois semaines au Japon – Osaka
Une journée entière à Osaka ! J’avoue que je ne m’attendais pas à grand chose, tellement Tokyo et Kyoto volent la vedette de la 3ème grande ville du Japon quand on lit des blogs ou des livres de voyage. En fait, j’ai été agréablement surprise et je recommanderais de rester une journée à visiter. Parmi mes meilleurs souvenirs d’expériences culinaires du séjour, je citerais les 2 que j’ai faites pendant cette journée. Et j’ai beaucoup apprécié le fait que la ville soit moins bondée que Tokyo et Kyoto.
Visite du parc Tenshiba
Marche autour du château
C’est dans le parc Tenshiba, à l’Est d’Osaka, que domine son fameux château.
En réalité, il s’agit d’une reconstruction réalisée dans les années 1930 et rénovée en 1997 du bâtiment construit au 16ème siècle par Hidoyeshi, un grand général qui a oeuvré pour l’unification du pays. C’est pour cette raison qu’il paraît si bien conservé et en si bon état. Mais quoi qu’il en soit, sa couleur blanche se détache parfaitement dans le ciel bleu et les cerisiers plantés plus bas créent une image de carte postale idéale.
Il y a déjà du monde qui attend pour entrer dans le château. Échaudés par l’expérience à Himeiji, nous décidons de parcourir plutôt le parc et de profiter de la vue plutôt que d’entrer dans le château et nous retrouver à suivre une file de personnes qui marchent.
Marche le long de la rivière Okawa
Nous sommes arrivés au bon moment à Osaka.
En effet, je ne l’ai su qu’après, mais les berges d’Okawa sont un merveilleux spot pour le hanami et pour la contemplation des arbres.Les 5000 cerisiers le long de la rivière offrent une très belle vue, avec des allées de fleurs roses.
Et donc le hanami bat son plein ! En nous promenant, on aperçoit beaucoup de Japonais manger sous les cerisiers : les bâches bleues sont dépliées et dans certaines partie du parc, il y a même des longues tablées avec des barbecues. Alléchés par l’odeur, nous nous sommes renseignés avec M. Platypus. Mais apparemment, il faut quand même avoir réservé et avoir prévu des assiettes et couverts. Il y a également des illuminations le soir, mais c’est payant et le quartier est loin de notre hôtel.
Ca me donne faim !
La floraison des cerisiers a déjà eu lieu et maintenant, on voit les pétales tomber. C’est comme dans les manga animés où on voit les 2 collégiens se retrouver dans un décor parfait. C’est vraiment magique de voir le tapis de pétales roses se créer juste devant nos yeux.
C’est trop beau
Marche dans le parc autour de la gare
Là encore, la promenade est agréable.
Je ne peux pas m’empêcher de me restaurer et une gaufre au thé vert arrive à point !
Le quartier Shinsekai
Le quartier de Shinsekai a été développé dans les années 1910 et dans l’imaginaire de M. Platypus et moi, il s’agit d’un ancien “quartier nouveau” dédié au bien être et qui a petit à petit été abandonné.
A vrai dire, j’ai plutôt l’impression d’être dans une fête foraine délaissée par les visiteurs. Il y a un peu de tout ici : des magasins pour souvenirs, des jeux d’arcade, des restaurants. Le tout dans une ambiance assez forte.
On fait d’ailleurs notre premier (et seul) purikura – des cabines photos très répandu au Japon et surtout par les filles. Celui là ne semble pas être dédié aux filles uniquement, mais je ne m’attendais pas à ce que le photomaton retouche autant les yeux !
Petite note sur le quartier de Shinsekai : nous n’avons pas ressenti de dangerosité dans le quartier. Néanmoins, il apparaît qu’après lecture de l’article Wikipedia, c’est peut être considéré comme un quartier “dangereux” à l’échelle du Japon. Bon en pleine journée, ça allait. On n’a tellement rien ressenti qu’on est resté manger dans le quartier !
Déjeuner de sushis
Nous restons dans le quartier pour manger des sushis. Le restaurant s’appelle Kura et c’est une super expérience !
En fait, ici, les serveurs ne sont là que pour vous indiquer quelle table est libre et pour encaisser. Sinon, pour toute la partie commande des sushis et comptage de l’addition, tout est fait automatiquement. C’est trop chouette !!
Il y a donc 2 plateaux roulants : celui d’en bas est un tapis roulant de sushi normal. La couleur de l’assiette permet de savoir si le sushi est considéré comme “basique” ou non.
Mais on peut commander ses propres sushis (ou autre). Et là, après commande, le plat arrive directement à notre niveau sur le plateau supérieur.
Nous avions au départ une pile d’assiettes et nous ne comprenions pas comment les autres à côté avaient une table propre. En fait, il y a une fente sur le côté où on laisse son assiette. Ainsi, on compte automatiquement quelle est notre commande.
Toutes les 5 assiettes, il y a une sorte de tirage au sort et on a la possibilité de gagner un petit prix.
Franchement, c’était une de mes découvertes préférées en termes de concept. Les suhis étaient bons et vraiment pas chers.
Balade dans le quartier de Denden Town
On marche dans le quartier de Denden Town. Je m’attendais à un “Akihabara” bis (comme lors de la première et deuxième journée à Tokyo) mais reconnais que j’ai été un peu déçue. Il s’agit plutôt d’un quartier dédié à l’électronique. Il y a également beaucoup de magasins érotiques. C’est dans cette rue qu’on voit des gashapons (des machine à pièces distribuant des jouets dans des capsules) distribuant des cadeaux érotiques.
Gare d’Osaka St pour shopping
Nous avons également été dans la gare d’Osaka pour faire un peu de shopping. C’était peut être un peu trop grand pour moi, et ça m’a un peu fatiguée. En tout cas, je reconnais que ça m’a peu marquée…
Diner d’okonomiyaki
Après une pause nécessaire, on aime terminer notre journée par un bon dîner. Nous ne pouvions pas aller à Osaka sans manger des okonomiyakis.
Le restaurant s’appelle Araka, on l’a choisi un peu par hasard. En tout cas, pour M. Platypus et moi, c’est une des expériences de restaurants les plus marquantes du séjour.
Il n’y a qu’un cuisinier, et qui ne parle que japonais. Au début, en s’installant au comptoir, on arrive à lui faire croire qu’on parle japonais – on a juste dit “2 personnes” mais je dois avoir un super accent. Ca s’arrête vite quand il nous demande ce qu’on veut boire haha. On allait choisir un peu par hasard dans le menu en Japonais mais il nous tend une version anglaise où il n’y a que 5 choix. Lol.
L’ambiance est particulière, très “japonaise”. Nous sommes au bar. A côté, il y a un homme seul et de l’autre, deux collègues. C’est drôle, on a vraiment l’impression d’être dans un film, avec le chef qui parle fort et qui s’exclame, l’autre qui hoche la tête.
Je n’ai pas arrêté de regarder le chef cuisiner. C’était vraiment hypnotisant de le voir préparer la nourriture. Les okonomiyakis – préparés légèrement différemment (il mettait le porc, ensuite la bonnite et enfin il cuisait l’okonomiyaki d’un côté) – étaient excellents.
Et le cuisinier était super gentil. Il ne devait pas avoir l’habitude d’étrangers, il est venu à notre rencontre pour nous saluer à notre départ et nous a accompagnés jusqu’à la porte pour nous dire au revoir. J’ai trouvé le moment unique. J’ai vraiment adoré toute cette expérience dans le restaurant.
En tout cas, la journée était vraiment chouette !