4. Trois semaines au Japon – Tokyo et arrivée à Nikko
Après la déconvenue d’hier, aujourd’hui, c’est sûr, on va voir le palais impérial et tant pis si on arrive à Nikko dans l’après-midi plutôt que dans la matinée. Récit de notre 4ème journée entre les jardins de Tokyo et les montagnes de Nikko.
Le palais impérial : visite des jardins orientaux
Les jardins du palais impérial sont vastes et le fait que l’entrée soit régulée par des jetons nous assure qu’il n’y aura pas trop de monde. Seuls les jardins orientaux peuvent être visités.
Sinon, il faut réserver pour avoir une visite guidée du palais impérial, mais comme je vous le disais dans l’article précédent, les billets n’étaient déjà plus disponibles. Je ne sais pas si les billets sont pris d’assaut ou s’il y avait un évènement spécial.
J’ai aussi lu que les jardins étaient relativement délaissés par les visiteurs, et je trouve ça quand même étonnant car les jardins sont grands et plutôt agréables à visiter. Mon seul regret : le printemps n’est pas encore arrivé et la plupart des arbres sont sans feuilles, c’est un peu dommage.
Il y a plusieurs « secteurs » : les cerisiers, les arbres fruitiers etc. Ca a été l’occasion de faire plein de photos !
C’était aussi notre « premier » jardin japonais et j’ai beaucoup aimé. Il est calme (ce mot revient souvent dans ma bouche, c’est un aspect qui me plaît particulièrement quand je visite), et il est très joli. Ce ne sera pas forcément le plus beau de notre séjour mais comme c’est le premier, j’en sors contente !
Les joies de prendre le train
Comme nous avons un train vers 13h, nous décidons de prendre notre déjeuner au supermarché du coin, j’entends le « 7/11 ».
Je me suis jetée sur les onigiri, ces boules de riz farcies au thon, saumon, crabe (il y a vraiment de tout) et qu’on mange facilement car elles sont recouvertes d’algues. Bon, en revanche, j’ai aussi acheté des plats à chauffer et des makis. Je me retrouve à avoir trop à manger 🙂 !
Prendre le train au Japon relève de la découverte culturelle. C’est tellement différent ! Petit retour sur les principales différences :
Notes à l’usage des futurs visiteurs sur le Shinkansen |
– On fait la queue quand on attend le train. Il y a d’ailleurs 2 files : la file pour le prochain train et la file pour le train d’après – Nous avions pris des places non réservées. Donc attention, seulement certains wagons sont disponibles (mais c’est assez clair en termes de logo) – Les trains sont à l’heure à la minute près. Impressionnant ! – Le nettoyage du train avant d’embarquer est minutieux : il y a l’équipe de nettoyage qui arrive avant. On change le tissu des appuis têtes, on dépoussière etc. – A l’intérieur, on a de la place pour les jambes. Et c’est magique : on peut aussi changer le sens des sièges. Whaou ! Et tellement pratique si on est 4. – Les poubelles ne sont pas individuelles mais situées aux endroits communs – Pratique à savoir : il y a énormément de « coin lockers » |
Premier aperçu de Nikko
Nous sommes arrivés à l’hôtel et on s’est un peu reposé avant de repartir.
Shinkyo Bridge
Nous passons devant le pont Shinkyo qu’on voit sur la plupart des photos de la ville. D’ailleurs, il a été classé comme l’un des 3 plus beaux ponts du Japon avec Kantaikyo et celui de Saruhashi (j’ai cherché la référence, mais aucune idée d’où vient ce classement. Je reprends juste l’information d’ici). C’est le moment de prendre une photo de cet endroit tant photographié.
Il est possible de payer pour aller sur le pont mais le voir de loin est suffisant. Je ne suis pas sûre que l’approcher de plus près renforce l’expérience.
La couleur vermillon est encore plus éclatante dans la lumière douce. Dans la légende, l’apparition du pont est liée à un moine bouddhiste bloqué qui aurait vu apparaître 2 serpents venus l’aider et qui ont créé ce pont.
Visite de Kanmangafuchi Abyss
Nous avions entendu parler de Kanmangafuchi et de l’hôtel, il faut prévoir environ 40-45 min de marche.
L’avantage est que nous sommes en fin d’après-midi, la lumière est belle et la balade longe la rivière Daiyagawa. C’est très joli. Est-ce que je peux dire encore une fois que c’est très reposant ?
On se retrouve devant Narabi Jizō, une allée d’environ 70 Jizo qui longent la rivière. Vous savez, je vous ai parlé de ces dieux qui protègent les voyageurs et qui s’occupent des enfants décédés trop tôt.
Pour la petite histoire, on les appelle aussi les « ghost Jizo » car à chaque fois qu’on essaie de les compter, leur nombre diffère. J’avais lu l’histoire et au début je ne comprenais pas. En voyant le caillou devant lequel certains avaient mis une pièce de monnaie, je me suis dit qu’en même temps, libre à chacun d’interpréter que c’était un Jizo.
Dans la lumière tamisée de la fin d’après-midi, l’impact du lieu n’en est que plus fort !
Fin de la journée
En fait, on ne le savait pas, mais la plupart des restaurants ferment le soir. On aurait peut-être dû s’y prendre plus tôt ! Et j’avoue que je n’ai pas trop envie de manger une pizza (c’est le seul restaurant ouvert).
Donc ce soir, on ne testera pas de restaurant à Nikko.