12. Trois semaines au Japon – Kyoto : le pavillon d’or, Daitokuji et spectacle de geishas
Après avoir visité le pavillon d’argent, nous ne pouvions pas manquer la visite du pavillon d’or ! Et à Kyoto, en pleine période des représentations de geishas nous ne pouvions pas manquer leur spectacle. Au final, une journée bien colorée !
Le pavillon d’or (Kinkaku-ji)
Le pavillon d’or a une place assez spéciale dans mon cœur d’abord parce que c’est le seul temple que je connaissais avant de visiter le Japon (et oui, je suis assez inculte !), et d’autre part parce que c’est le livre qui m’a fait entrer dans l’écriture de Mishima. Donc malgré les annonces alarmistes sur le monde qu’il pouvait y avoir, sur la possibilité d’être déçue, je voulais le voir en vrai.
Bâti à la fin du 14ème siècle et plusieurs fois rénové, le temple bouddhiste doit son nom aux feuilles d’or qui recouvrent la partie supérieure du temple. Et c’est indéniable : le pavillon d’or a quelque chose de magique. Je comprends la fascination qu’il a pu exercer sur plusieurs générations. Il y a quelque chose de fascinant de regarder les reflets majestueux de l’or sur l’eau et cela doit être encore plus fascinant de voir les différentes teintes évoluer au cours de la journée.
Le bâtiment est composé de trois étages, tous ayant une architecture différente. Il apparaît à la fois simple et extraordinaire.
La visite est relativement courte. Au final, ce n’est que la vue du temple qui m’est restée. Mais je suis contente d’y être allée.
Visite du Daitokuji
Le Daitokuji est complexe bouddhiste avec encore une fois plusieurs temples.
Nous avons visité le Ryogen-in, un temple zen avec 5 jardins.
On y trouve notamment le plus petit jardin de pierres du Japon (Totekiko), qui représente des gouttes d’eau qui tombent, tandis qu’une se transforme en petite rivière, en grosse rivière, et enfin en océan ; et exprime l’importance d’une petite goutte qui peut se transformer en océan. Je dois reconnaître que c’est le descriptif qui m’a aidé à savoir ce que ça représentait…
Dans un autre jardin sec (Isshidan), beaucoup plus grand, c’est la description du Mont Horai au milieu et de la Crane Island (l’île du crâne ?) et de la l’île de la tortue (les pierres dans le coin!) qu’on peut contempler.
Déjeuner
Nous continuons à nous promener au gré du hasard avec M. Platypus. C’est d’ailleurs en visitant une librairie que M. Platypus a l’idée de se lancer dans une nouvelle collection de tampons : les tampons de gare et les tampons des sites culturels. Oui, si vous y faites attention, vous vous apercevrez que la plupart des gares et des sites touristiques possèdent leurs tampons. Donc c’est parti pour une nouvelle collection !
Pour le déjeuner, nous jetons notre dévolu sur un petit fast food japonais près de la gare. Les fast foods japonais ne sont pas vraiment mis en avant dans les livres de voyage ou dans les blogs et pourtant ils constituent un vrai moyen de manger de façon raisonnable un plat plutôt bon. Pour un retour d’expérience, je conseille de privilégier les katsudon, car la friture ne fait jamais défaut 🙂
Cette fois-ci, je vais manger des clams udon (une soupe de udon avec des moules) ainsi que du riz avec de la viande, tandis que M. Platypus essaie Udon et katsudon (porc grillé).
le tout pour 500 yens !
Spectacle de Geisha au Minamiza Theater (Miako Odori)
Situé dans le quartier de Gion, le théâtre Minamiza héberge chaque année pendant un mois les spectacles des geishas. J’ai sûrement dû l’écrire déjà, mais à Kyoto on dit keiko.
Le spectacle est composé de plusieurs scénettes qui évoquent des histoires japonaises.
Il ne dure qu’une heure, mais c’est une véritable merveille pour les yeux. Il y a des règles implicites qu’évidemment je n’ai pas du tout appréhendées. Mais oui, j’ai adoré. Il y a quelque chose d’hypnotique, à la fois dans le chant et dans les percussions mais aussi dans les gestes des danseuses.
Je reconnais que c’est une chance d’avoir pu y aller. Prenez-y vous tôt si vous avez de la chance de planifier un voyage au moment de ces spectacles !
Dîner dans un restaurant japonais de sobas
Nous avions beaucoup mangé dans des restaurants conseillés par le Lonely Planet, et si les plats étaient très bons, il me manquait la touche d’authenticité. J’avais envie de manger de nouveau parmi des Japonais qui ne me comprendraient pas, pour sentir l’atmosphère beaucoup plus silencieuse du « Japon local ».
Nous avons donc choisi un endroit au hasard, et nous avons tous les deux mangé des sobas.
Au final, je ne pense pas que c’était la perle rare, mais j’aime voir les habitués du quartier arriver et commander sans avoir à regarder le menu, regarder les ustensiles que les gens utilisent etc.
Donc je suis contente de l’expérience ! Et le décor est toujours aussi joli !
C’est déjà fini pour cette 12ème journée ! A bientôt !