8. Trois semaines au Japon – Amanoashidate (1/2)
Aujourd’hui, on part de Kyoto pour nous diriger vers Amanoashidate, où nous avons réservé un ryokan. Première expérience de ryokan ! Il s’agit de ne pas arriver trop tard, l’enregistrement est avant 16h. C’est aussi l’occasion de se poser un peu avant de nouvelles visites. Au final, le ryokan était une parenthèse bienvenue.
Départ à Amanoashidate
Nous avions un plan très précis. Etant donné que nous abandonnions notre maison japonaise pour partir à Amanoashidate et que nous revenions le lendemain à Kyoto dans un autre hôtel, nous avions prévu de ne prendre que le nécessaire dans un petit sac à dos et de déposer nos énormes sacs à dos à la gare dans des casiers à clés situés dans les gares pour la journée. Vous pouvez nous surnommer les masterminds de la planification.
Petit inconvénient : nous ne sommes pas les seuls à nous être aperçus que les casiers à la gare étaient super pratiques et que nous ne sommes pas les seuls master minds de la planification. La seule différence, c’est qu’on est parti trop tard.
Finalement, au lieu de déposer nos encombrants sacs à dos à la gare convenue, nous sommes partis à la gare de Kyoto (où il en restait encore, dieu merci !).
M. Platypus aime manger et le prouvera pendant toutes ces vacances. Il en profite pour acheter 2 cheese tarts. Non, pas pour m’en offrir un, mais parce qu’il n’arrivait pas à se décider entre le goût nature et le goût matcha. Hm hm…
Ce sera également l’opportunité de visiter le Pokemon center de la gare de Tokyo. Celui-ci est relativement petit par rapport à ceux que nous visiterons plus tard. Mais il est autant bondé ! L’intérêt des Pokemon centers est qu’à chaque région est disponible une peluche spécifique à la région. Autant de nouveaux moyens pour les collectionneurs d’ouvrir leur portefeuille !
Nous déjeunons à la gare de Kyoto avant de partir, juste devant les quais. C’est assez drôle car toutes les petites expériences m’enthousiasment. Cette fois-ci, c’est le fait de payer dans une cabine à l’entrée du restaurant avant de rentrer. Je dois avouer qu’on a eu du mal. On sélectionnait le plat, on payait et on attendait que la machine nous rende la monnaie en appuyant sur l’écran. Au final, il fallait payer, sélectionner le plat et appuyer sur un bouton pour qu’on nous rende la monnaie. L’écran ne servait à rien.
Le déjeuner dans ce petit fast-food à la japonaise s’avère assez simple mais très bon pour le prix ! Un katsudon bien croustillant, c’est tout ce qu’il me faut !
Arrivée à Amanoashidate
Le train était très chouette !
N’hésitez pas à vous renseigner à la gare de Amanoashidate au Tourist information. L’accueil était très sympathique et vous pouvez y trouver des plans.
Nous avions prévu de marcher mais la pluie nous fait changer nos plans. Ce sera l’occasion de prendre un bus. Encore une petite expérience source d’enthousiasme, héhé.
En effet, même les bus sont un peu différents de ceux dont on l’habitude. L’entrée se fait par l’arrière du bus, et on prend un ticket qui nous permet de déterminer à quelle station on est arrivé. On appuie sur les boutons quand on veut sortir.
C’est au moment de partir qu’on paie. Si on a le montant exact, on dépose la monnaie et le ticket sur le tapis roulant situé près du chauffeur. Sinon, on fait la monnaie avec le chauffeur.
Arrivée dans le ryokan de Seikiro
Le ryokan de Seikiro est également un musée car la maison est est vieille de 300 ans. Le propriétaire du lieu a réussi à pallier les désagréments de la vieille maison (notamment le manque d’isolation) par des petites touches d’attention comme les chaussons dans les toilettes, la mise à disposition d’une bouilloire à l’intérieur du futon etc.
Toutes les chaussures sont situées à l’entrée.
Après avoir donné l’horaire du dîner, nous sommes dirigés dans une chambre, on trouve des yukata, des chaussettes avec le gros doigt de pied séparé (youhou) et des friandises à prendre avec le thé.
C’est le moment de se reposer un peu avant de manger.
Le dîner est dans la salle à manger. On ne sait pas trop comment manger, mais c’est très bon. Le personnel est vraiment prévenant. On demande des conseils mais la barrière de la langue est un peu forte. Il y a juste un moment où Mr Platypus s’apprêtait à manger les bandes d’algues comme des snacks que la dame nous a gentiment expliqué avec des signes qu’elles étaient utilisées pour prendre le riz
A notre retour, les lits de la chambre sont disposés. Il nous reste à dormir !