7. Trois semaines au Japon – Kyoto : Kiyomizu-Dera et de Kodairiji Tenoke
Kyoto est connue pour ses temples – on en compte environ 2000 – et ce n’est pas nous qui contredirons cette affirmation après cette journée. Au programme, visite de Kiyomizu-Dera et de Kodairiji Tenoke ! Ce sera l’occasion de voir plein de filles – et quelques garçons – qui auront loué un kimono pour l’occasion.
Visite de Kiyomizu-Dera
Kiyomizu-Dera est un temple construit autour d’une source sacrée censée apporter longévite et dont la construction date du 8ème siècle. Les bâtiments à l’entrée, avec leur couleur rouge vif, c’est très beau.
Bon, à notre visite, même si on se rend compte à quel point ça doit être impressionnant, je dois avouer que le fait qu’il soit en rénovation fait perdre un peu de son charme.
Néanmoins, il est très agréable de se promener dans les environs.
En se promenant
On peut également s’approcher du temple Jishu-jinja, dédié à la vie affective. On y trouve notamment les pierres de l’amour. Celui qui les yeux fermés peut marcher d’une pierre à l’autre voit ses vœux en amour exaucés. Comme il est très tôt, on peut voir les Japonais s’essayer à l’exercice, c’est assez drôle. Sinon, la place est rapidement prise d’assaut. Beaucoup achètent des amulettes ou des prédictions. Il y a d’autres « tests » mais j’avoue que je n’ai pas tout compris.
Visite de Ryozen-Kannon
Ryozen-Kannon est un temple dédié aux sacrifiés de la seconde guerre mondiale.
Un énorme bouddha de 24m trône au milieu d’une cour assez vide. On est un peu étonné car on avait entendu dire que le temple était populaire. Il faut dire qu’on s’est trompé héhé. On voulait aller voir Kodairiji-Tenoke et nous nous sommes arrêtés trop tôt. Ce n’est pas faute de manque de panneaux d’avertissements qu’on a vus après. Au moins, on se dit qu’on n’est pas les seuls haha.
Il y a également un mémorial qu’on peut visiter. Mais c’est surtout rester devant le bouddha qui est impressionnant.
Visite du quartier
Le quartier de ces trois temples est vraiment très sympathique et extrêmement joli, avec ses anciens bâtiments.
N’hésitez pas à vous y promener et un conseil, essayez d’en profiter quand il est encore tôt. Il est également assez touristique (c’est normal, je sais).
Tôt le matin 2 heures plus tard…
Visite de Kodaji-Tenoke
Kodaiji Tenoke est un temple élevé au 17ème siècle par Kita-no-Mandoro à la mémoire de son mari. Le parc est très grand et c’est l’occasion pour beaucoup de prendre des photos en habits traditionnels dans les jardins.
Le lieu principal peut être visité, qui débouche sur un jardin sec représentant l’océan à côté d’un énorme cerisier en fleurs.
La promenade vers le mausolée et les pavillons de thé, connus pour avoir été dessinés par un maître de thé, est très agréable.
Nos découvertes gustatives
Les omens
Il est un peu tard et nous restaurer nous fait du bien. Et pour le déjeuner, nous essayons un endroit recommandé par le Lonely Planet. J’avais un peu peur qu’il y ait trop de monde mais ça allait. Nous avons attendu un peu, mais nous avons eu une place.
Nous goûtons aux omen. Il s’agit de pâtes de riz Udon qu’on trempe ensuite dans l’eau, accompagnés de tempuras, des crevettes et des légumes frits. C’est super bon !
Le Melon pan
Nos découvertes gustatives ne s’arrêtent pas là. Après une pause bien méritée à l’hôtel, nous faisons un peu de visite du quartier et un peu de shopping (on ne nous arrête plus désormais !).
Mais j’ai goûté au melon pan de la rue très commerçante de Kyoto. Là aussi, c’est super bon ! J’en ai essayé d’autres après dans d’autres endroits, mais celui-ci reste mon meilleur souvenir de melon pan. Donc si vous tombez dessus, n’hésitez pas.
Je l’ai goûté nature et plus tard avec une boule de glace vanille. On peut penser de loin qu’il s’agit de la crème chantilly mais c’est bien de la glace.
Le bar à sushi – Musahi Sushi
Le bar à sushi, c’est top mais il est dur de s’arrêter.
Le principe est assez simple : les sushi et makis défilent sur une plaque tournante et on les prend au vol. Il est aussi possible de commander directement les sushis et makis qu’on veut au serveur.
La couleur des assiettes permet de déterminer le prix de l’assiette – heureusement, il y a deux couleurs ! – et on paie à la fin de repas. On mange ainsi, au coude à coude avec nos voisins, devant une vision assez hypnotique de sushis et makis et au bruit des baguettes et des assiettes. J’avais déjà essayé le principe à Londres mais l’expérience au Japon est bien différente :
- C’est beaucoup moins cher (en tout cas pour Musahi Sushi)
- C’est beaucoup plus varié
Bref, c’est à essayer !
A bientôt !